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11 juillet 2006

Kinshasa: une manifestation violemment dispersée, plusieurs blessés

Kinshasa: une manifestation violemment dispersée, plusieurs blessés    

AFP
 
11 juil. 06 - 13h51
 

Plusieurs personnes ont été grièvement blessées mardi à coups de matraques et asphyxiés par des grenades lacrymogènes lors de la répression par la police d'une manifestation d'opposants à Kinshasa, a constaté l'AFP.

Un manifestant a été grièvement blessé lors de l'explosion d'une grenade assourdissante, qui lui a arraché au moins deux orteils, a constaté un journaliste de l'AFP. Un autre manifestant aurait eu la main arrachée, selon des témoignages recueillis par des observateurs des Nations unies.

Au moins deux manifestants et un journaliste ont été asphyxiés par des jets de lacrymogènes et choqués par des grenades assourdissantes tirées à courte distance.

Plusieurs autres personnes ont été violemment frappées par des policiers qui cherchaient à disperser quelque 300 manifestants rassemblés près de la gare centrale de Kinshasa.

Rassemblés à l'initiative de plusieurs candidats à l'élection présidentielle du 30 juillet, les manifestants réclamaient "plus de transparence" dans l'organisation du scrutin et dénonçaient une "fraude massive" organisée selon eux par la Commission électorale indépendante (CEI) de RDC.

"Il y a au moins deux blessés graves et on nous parle d'un mort", a déclaré à l'AFP Jean-Claude Vuemba, leader d'un petit parti d'opposition, qui a dénoncé le "comportement inacceptable des forces de l'ordre" qui "ont tiré en l'air".

Un photographe de l'AFP a vu des bouts de doigt, de chair et du sang sur la chaussée, sans toutefois voir de corps.

Ni les hôpitaux ni la morgue de Kinshasa n'ont pour le moment confirmé de décès à la suite de l'intervention policière.

"Il y a eu quelques blessés mais aucun mort à ma connaissance. La dispersion se poursuit, car de petits groupes de manifestants continuent à jeter des pierres et à casser des véhicules. Nous aurons un bilan plus tard", a déclaré à l'AFP le général Patrick Sabiki, responsable de l'inspection provinciale de la police à Kinshasa.

Cette marche, empêchée par la police au prétexte qu'elle n'était "pas autorisée", avait pourtant été signalée au gouvernorat et n'était pas soumise à une autorisation préalable, dans le contexte de la campagne électorale.

   

     
       
 

 

     
 

 

Blessés graves à Kinshasa - 11/7/2006

 

Plusieurs personnes ont été blessées, certaines grièvement, mardi à Kinshasa lors de la répression d'une manifestation d'opposants qui réclamaient plus de transparence dans l'organisation des élections du 30 juillet.

 

Un manifestant a été grièvement blessé lors de l'explosion d'une grenade lacrymogène, qui lui a arraché une main et l'a touché au pied et à la jambe, selon des témoignages recueillis par des observateurs des Nations unies.

 

Au moins deux manifestants et un journaliste ont été asphyxiés par des jets de lacrymogènes et choqués par des grenades tirées à courte distance.

 

Plusieurs autres personnes ont été violemment frappées par des policiers qui cherchaient à disperser quelque 300 manifestants rassemblés près de la gare centrale de Kinshasa.
Rassemblés à l'initiative de plusieurs candidats à la présidentielle du 30 juillet, les manifestants réclamaient "plus de transparence" dans l'organisation des élections et dénonçaient une "fraude massive" organisée selon eux par la Commission électorale indépendante (CEI) de RDC.
"Il y a au moins deux blessés graves et on nous parle d'un mort", a déclaré Jean-Claude Vuemba, leader d'un petit parti d'opposition, qui dénoncé le "comportement inacceptable des forces de l'ordre" qui "ont tiré en l'air".

 

Ni les hôpitaux ni la morgue de Kinshasa n'ont pour le moment confirmé de décès à la suite de l'intervention policière.

 

"Nous avons admis deux blessés graves à l'hôpital, un qui a eu la main arrachée et se trouve en observation au service de réanimation, et un autre qui a des difficultés à respirer", a déclaré un infirmier urgentiste de l'hôpital général de Kinshasa, souhaitant garder l'anonymat.
"Ces gens sont très choqués mais leurs vies ne sont pas en danger", a-t-il ajouté, alors que des dizaines de manifestants se pressaient à l'entrée des urgences pour avoir des nouvelles de leurs camarades.

 

De son côté, le général Patrick Sabiki, responsable de l'inspection provinciale de la police à Kinshasa, a confirmé qu'il y avait eu "quelques blessés, mais aucun mort", indiquant qu'un bilan serait établi plus tard dans la journée.

 

Cette marche, empêchée par la police au prétexte qu'elle n'était "pas autorisée", avait pourtant été signalée au gouvernorat et n'était pas soumise à une autorisation préalable dans le contexte de la campagne électorale.

 

Plusieurs candidats à la présidentielle, dont Gérard Kamanda wa Kamanda, actuel ministre de la Recherche scientifique, et l'ex-rebelle Roger Lumbala, y ont participé.

 

"Il faut que la CEI corrige toutes les erreurs que nous avons dénoncées", a déclaré à l'AFP M. Kamanda wa Kamanda, exigeant notamment "la destruction de 5 millions de bulletins de vote excédentaires", dont la CEI a expliqué à plusieurs reprises qu'il s'agissait d'une réserve stratégique.
Les manifestants scandaient des slogans hostiles au président Joseph Kabila, le traitant d'"étranger", et dénonçaient son "soutien" par la communauté internationale.

 

La situation était revenue au calme en début d'après-midi, après la dispersion des derniers manifestants.

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Commentaires
D
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C
je vous remercie ennormement pour votre soutiens. je
S
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S
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R
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